L’atelier des artistes investit ses nouveaux locaux et relance sa campagne pour finir ses travaux et financer la saison 2020-2021 de sa classe « apprendre le français par l’art ».

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Historique

Fondé en janvier 2017 par Judith Depaule et Ariel Cypel, l’atelier des artistes en exil (aa-e) s’installe quelques mois plus tard au 102 rue des Poissonniers 75018 Paris, grâce à Emmaüs Solidarité et la SCI Poissonniers. En février 2018, l’aa-e initie un programme d’apprentissage du français par l’art, élaboré par Elisabeth Bettencourt.
L’aa-e suit plus de 200 artistes, originaires de 45 pays, toutes disciplines confondues (arts plastiques, arts visuels, arts de la scène et littérature).
Après deux déménagements en juin et septembre 2019, l’aa-e s’installe pour 3 ans dans des locaux de la Ville de Paris, par le biais d’une convention avec Emmaüs Solidarité, au 6 rue d’Aboukir, 75002 Paris.


Pourquoi faire une collecte

1. Pour pérenniser le programme d’apprentissage du français par l’art

La structuration professionnelle des artistes en exil est indissociable d’un apprentissage rapide du français adapté aux difficultés de chaque artiste.
Pour fidéliser des intervenants de qualité, il est nécessaire de les rémunérer.

2. Pour aménager ses nouveaux locaux

Les nouveaux locaux de l’aa-e se situent au 1er étage d’un ancien bâtiment occupé par Enedis, sur un plateau de 1000 m2. Leur organisation en ateliers, studios de répétitions, salles de montage, salle de vie, classe et bureaux nécessite des aménagements et des travaux d’insonorisation pour le respect du voisinage.





Vos dons financeront

Pour la classe

Les salaires des enseignants et de l’équipe pédagogique : 80%
L’achat de fournitures, de matériel informatique et audiovisuel : 15%
Financement des examens diplômants : 5%

pour les classe Pour les travaux

L’achat du matériel nécessaire à la réalisation des aménagements, le salaire des éventuels intervenants nécessaires.

pour les travaux

Vos dons bénéficient d’une défiscalisation de 66% si vous êtes un particulier et de 60% si vous êtes une entreprise.

Vos dons peuvent se faire aussi en nature (biens, prêt de main d’œuvre et prestation de services), ils sont également défiscalisés.
Si vous êtes un particulier, l’évaluation d’un bien cédé correspond à son prix d’achat ou son prix de revente (défiscalisation de 66%). Si vous êtes une entreprise, l’évaluation d’un bien figurant dans un compte de stock correspond à sa valeur en stock (défiscalisation de 60%).

L’aa-e est financé par des fonds publiques et privés, néanmoins ces derniers ne lui permettent ni de financer son programme d’apprentissage du français par l’art, ni l’aménagement de nouveaux locaux.

Le coût de la classe de français 

3 mois de formation linguistique reviennent à 700 € par apprenant, soit 2 100 € pour une année scolaire complète. La capacité de la classe est de 35 élèves, soit un coût global de 73 500 €, auxquel il faut ajouter 10 000 € de fournitures et de matériel informatique et audiovisuel ainsi que 3 500 € de droits d’inscription aux examens, soit un montant total de 87 000 €

Le coût de l’aménagement des locaux

Le cloisonnement et le décloisonnement nécessaires à l’organisation du nouvel espace, l’insonorisation de studios de répétition, l’achat d’outillage et d’équipements spécifiques représentent une somme de 35 000 €.

les donations sont libre les contreparties L’objectif de la collecte est de récolter 50 000 €.


Pourquoi une classe de français à l’aa-e ?

Les structures donnant des cours de français aux réfugiés et aux demandeurs d’asile sont souvent débordées par la demande.
De nouveaux artistes arrivent à l’atelier en cours d’année scolaire sans pouvoir intégrer de formations. Organisée en cessions, l’école de l’aa-e le permet.
Des pédagogies spécifiques ont été mises en place en direction des artistes.

L’école de l’aa-e dispense son enseignement selon 4 axes :

1. des sorties culturelles dans différents musées (la Cinémathèque française, le Jeu de Paume, le Palais de Tokyo et la fondation Cartier) ;

Exposition @Sara Farid

2. des références culturelles comme base d’apprentissage (contenus des expositions, fonds de la Bibliothèque Forney)
 ;
3. Des pratiques artistiques pour développer l’oralité́ (théâtre) et l’écrit (littérature) ;
4. un outil internet pour prolonger l’apprentissage.
– Les formations durent entre 6 et 9 mois. À la fin d’une formation, les apprenants sont en capacité de passer un des diplômes d’aptitude au français reconnus par l’État donnant accès aux études universitaires, à des formations qualifiantes ou à la demande de nationalité française.
– Les formations sont dispensées le matin, permettant aux artistes de poursuivre leurs activités de création.
– Les anciens apprenants font de la médiation auprès des nouveaux arrivants.
– Le dispositif d’apprentissage intègre un blog en ligne qui reprend les cours en les prolongeant par des exercices et des documents supplémentaires, permettant de réduire le nombre d’heures en présentiel. Les apprenants n’ayant pu assister à un cours à cause d’une démarche administrative ou un problème de santé peuvent rattraper leur cours en auto-apprentissage sur la plate-forme d’enseignement en ligne de l’école. L’auto-apprentissage peut être tutoré par des bénévoles.

Livret pdf de l’aa-e téléchargeable ici


Pourquoi de nouveaux locaux pour l’aa-e ?

L’atelier des artistes en exil a dû quitter le 102 rue des Poissonniers (18e) en juin 2019, prenant ses quartiers d’été dans les Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris, 121 rue de la Glacière (13e). À la rentrée avec la reprise des cours, l’aa-e s’est replié 1 place Mazas (12e), dans un local trop petit pour que les artistes puissent créer.
Grâce à la Ville de Paris, l’aa-e va s’installer pour 3 ans, 6 rue d’Aboukir (2e) et retrouver un outil de travail fonctionnel. Le nouvel espace demande des aménagements (cloisonnement, décloisonnement, insonorisation, nouvelles circulations) pour organiser des studios de répétitions, des ateliers pour les plasticiens et les écrivains, des salles de montage, un atelier couture, mais aussi une classe de français, une salle de consultation juridique et thérapeutique, une cuisine et une salle de vie, des bureaux pour l’équipe, un poste d’accueil et une salle de médiation culturelle.
L’aa-e va pouvoir reprendre et développer ses missions !

Adresse de l'aa-e Rue Aboukir © Christophe Maout Plan du 1er étage

Foire aux questions

– Pourquoi la collecte de l’aa-e ne passe pas par une plateforme destinée aux collectes de type Ulule ou KissKissBankBank ?
Réponse : Les plateformes prennent en général 8% de commission et limitent les temps de collecte ; l’aa-e préfère que l’intégralité des dons bénéficient aux artistes en exil et souhaite prendre le temps d’une collecte d’envergure.
– La retenue à la source modifie-t-elle la déduction fiscale ?
Réponse : Non ! C’est l’ordre du processus qui est bouleversé, pas le principe. Le trésor public vous remboursera après réception de votre déclaration d’impôts la part de votre don soumise à la réduction d’impôt.
– Quel type de dons en nature puis-je faire pour les travaux ?
Réponse : Vous pouvez consulter la liste des besoins et vous pouvez aussi offrir vos compétences.
– Quelle évaluation est faite chaque année de l’efficacité de l’école ?
Réponse : Les résultats de l’école sont évalués au regard des progès des inscrits et de leurs résultats aux examens diplômants.
– Puis-je être bénévole pour l’école ou l’aa-e ?
Réponse : Une fiche d’inscription bénévole est disponible sur le site de l’aa-e.



Pour tout renseignement supplémentaire :
contact@aa-e.org ou +33 1 53 41 65 96

51 009 €

contributeurs : 315

objectif à atteindre : 50 000 €

date de clôture : 31 décembre 2020

Le compteur est actualisé chaque jour.

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